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Remèdes et politique - PV. Aurore de Bruyère

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Sève d'Ajoncs
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Dim 3 Nov - 21:57
Remèdes et PolitiqueSève d'Ajoncs & Aurore de Bruyère
L’aurore, annonciatrice d’une matinée ensoleillée aussi rare que bienvenue en cette saison, avait trouvé une guérisseuse bien affairée dans sa tanière. Sève d’Ajoncs s’était éveillée aux premières lueurs du levant, dans les instants où le soleil commence seulement à blanchir l'horizon et ne perce encore au travers du feuillage. Émergeant tant bien que mal des bras de Morphée, elle s’était attelée à la lourde tâche qu’elle s’était imposée quelques jours auparavant, sans prendre le temps de se sustenter.

Allant et venant devant les diverses alcôves d’où s’élevaient les senteurs variées et familières des herbes médicinales, la femelle multipliait les voyages jusqu’à l’entrée de son antre, ramenant patiemment les feuilles séchées qu’elle avait pris soins d’entreposer aux rayons du soleil. Sève d’Ajoncs se contentait de les déposer, en tas grossier, devant les alcôves, se disant qu’elle prendrait ensuite le temps de les répartir.

Elle se redressa et s’arrêta un instant, ouvrant et fermant la gueule, cherchant à soulager la tension des muscles de sa mâchoire. Elle s’accorda un instant de pause, jugeant de son avancée. Les réserves de remèdes n’avaient que rarement été si fournies.

Sève d’Ajoncs avait été particulièrement attentive à avoir une quantité raisonnable de Séneçon Jacobée, une plante reconnue pour soulager les douleurs articulaires, particulièrement utile pour les Anciens à l’approche de la mauvaise saison, et une des plantes qui venaient régulièrement à manquer. L’herbe à chat et les graines de pavots étaient également indispensables pour débuter sereinement une saison des feuilles mortes, et la guérisseuse n’était pas peu fière d’être parvenue à constituer un stock impressionnant de ces ressources.

Cela faisait maintenant plusieurs semaines que durait ce manège incessant. La guérisseuse alternait les sorties, à la recherche des feuilles et des tiges indispensables, parcourant inlassablement marais et rives de l’étang, allant jusqu’à s’approcher plus que d’accoutumées des terrains des Bipèdes. Elle se pliait volontiers à ces moments, prenant grand plaisir à vagabonder sur le territoire. Elle ne pouvait cependant échapper à l’inévitable rangement des remèdes qui s’ensuivait.

Le temps a filé, semble-t-il, s’étonna Sève d’Ajoncs en constatant les tâches lumineuses sur les parois, signe que le soleil était déjà monté au-dessus du camp. Son estomac, mécontent d’avoir été aussi peu considéré, se manifesta par de bruyants borborygmes.

Sans doute pourrait-elle, après s’être sustenter, sortir à nouveau du camp pour ramasser un peu plus de plantes. Il lui semblait que les réserves d’Acore odorant et de Roseaux étaient pratiquement épuisées, et elle n’y avait pas prêtée attention jusqu’à maintenant, considérant que ce n’était pas le plus urgent.

La femelle se dirigea de son pas caractéristique vers le fourré qui masquait son antre au reste du camp, le traversant à la hâte. Elle émergea de l’autre côté et, sans marquer d’arrêt, s’avança vers l’endroit où le garde-manger était entreposé. Une chance pour Sève d’Ajoncs, il était encore suffisamment fourni en cette période pour ne faire l’objet d’aucune restriction.

Mais les choses ne sauraient tarder, pensa-t-elle en hésitant quelques instants, avant de jeter son dévolu sur un poisson appétissant, et dont l’odeur semblait indiquer la fraîcheur d’une proie tout juste sortie de l’étang ce matin.

Son repas entre les dents, elle semblait prête à s’éloigner pour grignoter tranquillement dans un coin isolé, ayant déjà repéré un endroit paisible près de bosquets, quand un mouvement à la périphérie de son champ de vision attira son attention. En tournant la tête, elle remarqua que Aurore de Bruyère cheminait dans sa direction. La guérisseuse, observant attentivement sa cheffe et amie, eût la sensation que quelque chose la tracassait, sans parvenir à mettre le museau dessus.

Prenant le temps de déposer son déjeuner à terre, Sève d’Ajoncs adressa un miaulement amical à la nouvelle venue :

« - Salutations, Aurore de Bruyère. Comment se présente les choses en cette nouvelle journée ? ».

Elle jeta un derrière elle, puis se tourna à nouveau vers l’autre femelle :

« - Je m’excuse de paraître aussi pressante mais… Serait-il possible que nous nous éloignons un peu avant de discuter ? Comme tu l’as sans doute vu, je n’ai pas eu le temps de commencer mon poisson… Et je n’ai rien avaler depuis la veille, Sève d’Ajoncs eut un rire et eût un vague mouvement de queue, De plus, je risque d’être dans de moins bonnes dispositions si je meurs de faim. Tu le sais bien, mon estomac n’a jamais été d’une patience exemplaire ».
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Aurore de Bruyère
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Mar 5 Nov - 9:15

   

   

   
Remèdes et Politique

   
Bruyère x Ajoncs


   Personne n'aime entendre la vérité. Qui aime recevoir une critique ? Qui aime qu'on lui brise tout espoir, tout rêve ou envie ? Personne, absolument personne. Je griffai ma litière, faisant valser la mousse qui retomba lentement sur mon pelage noir hirsute. Crotte de souris ! Mon pelage était déjà assez énervant à nettoyer à cause de ces longs poils, mais en plus si la mousse venait à s'y glisser, je n'en aurais pas fini. Je me suis mis sur patte et m'ébrouai, me secouant frénétiquement. Je passai un coup de langue sur ma fourrure ébène, couleur hérité de mon cher géniteur ; quant à ma génitrice, c'était sa faute si je ressemblais à un vieux tas d'herbe trempé dès que je sortais de l'eau…

Mais bon, ils ne m'avaient tout de même pas offert tous leurs mauvais côtés, je possédais la rapidité de la Lune et les muscle de l'Aube. Il fallait que j'apprenne à voir le positif dans ma vie, où sinon celle-ci serait bien triste. Je ne sais pas vraiment si j'étais une bonne cheffe, encore un problème de plus s'ajoutant à ma liste… non Aurore de Bruyère pense positif !

Je sortis de mon antre, poussant du museau le rideau de lichen qui masquait son entrée. Le clan s'affairait, il était déjà midi. Épopée des Etoiles était en train d'organiser les patrouilles de midi et du crépuscule, tandis-ce que File d'Araignée marchait en direction de la tanière des apprentis pour chercher son novice, apparemment impatient de partir à la chasse. J'étais satisfaite de ma décision d'apprendre les principaux remèdes médicinaux à nos apprentis, cela nous ferait gagner du temps lors des combats et nous donnera un avantage, d'autant plus qu'il était toujours utile de savoir fournir les premiers soins à ses camarades. Que se passerait-il si Sève d'Ajoncs ne pouvait arriver à temps et qu'une simple toile d'araignée et des pétales de soucis pouvaient éviter une hémorragie ?


En parlant de la prénommée, je la vis non loin de moi. Sève d'Ajoncs était l'une de mes meilleures amies en comptant Epopée des Etoiles bien entendus. Je savais que, quoi qu'il advienne, elle ne me jugerait pas pour qui j'étais, mais n'hésiterait pas à me remettre l'esprit en face. J'avais besoin de sa présence et en la rejoignant, celle-ci m'accueillit avec un sourire aux lèvres :

« - Salutations, Aurore de Bruyère. Comment se présente les choses en cette nouvelle journée ? ».

Elle jeta un regard derrière elle, puis se tourna à nouveau vers moi :

« - Je m'excuse de paraître aussi pressante mais… Serait-il possible que nous nous éloignions un peu avant de discuter ? Comme tu l'as sans doute vu, je n'ai pas eu le temps de commencer mon poisson… Et je n'ai rien avalé depuis la veille, Sève d'Ajoncs eut un rire et eût un vague mouvement de queue, De plus, je risque d'être dans de moins bonnes dispositions si je meurs de faim. Tu le sais bien, mon estomac n'a jamais été d'une patience exemplaire ».


Je ronronnais amicalement et d'amusement ; qu'il était bon de plaisanter dans ces temps de trouble :

« - Salutation Sève d'Ajoncs. Bien sûr que nous pouvons nous éloigner, de plus je voulais te parler et vu toutes les oreilles indiscrètes qui se trouvent dans le camp, je ne préfère pas rester ici… les nouvelles se répandent plus vite que le mal vert ici. Prend ton poisson avec toi, nous allons au marais »


Je lui fis un signe de la queue pour qu’elle me suive, et m’élança à pas modéré dans les fourrés. Malgré mon envie de courir pour me dégourdir les pattes, je ne pouvais laisser mon amie derrière moi, handicapé par sa patte arrière. Je frissonnai en me rappelant son tragique accident alors qu’elle n’était encore qu’une apprentie… Lorsque mes pattes foulèrent le sol spongieux des marécages, je fis une halte pour laisser ma camarade respirer :

« - Nous pouvons nous étendre près de cet arbre là-bas. Comme ça tu pourras manger ton poisson en paix. »


Je m’assis contre le tronc moussu, observant les marais. Une brise fraîche souffla alors, me rappelant que la saison des neiges approchait à grand pas :

« - As-tu assez d’herbe à chat ? Veux-tu que je demande à Épopée des Etoiles d’organiser une patrouille pour en trouver ? Je me fais du souci pour le clan, j’espère que tous nos camarades passeront la mauvaise saison… »

   
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Sève d'Ajoncs
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Mar 5 Nov - 20:29
Remèdes et PolitiqueSève d'Ajoncs & Aurore de Bruyère
« - Salutation Sève d'Ajoncs. Bien sûr que nous pouvons nous éloigner, de plus je voulais te parler et vu toutes les oreilles indiscrètes qui se trouvent dans le camp, je ne préfère pas rester ici… les nouvelles se répandent plus vite que le mal vert ici. Prend ton poisson avec toi, nous allons au marais »

Sève d’Ajoncs, bien que surprise par la réponse d’Aurore de Bruyère, n’eût que pour seule réaction un haussement de sourcil. La récente cheffe du clan de l’Aube n’avait jamais semblé émettre la moindre réticence à s’exprimer aux alentours de ses semblables, exception faîte de certains membres du clan qui pouvaient s’avérer être de véritables commères. Impossible de confier quoi que ce soit à ces phénomènes, vous pouviez être certains que le secret n’en n’était plus un, et ce avant même que vous ayez le temps de dire « Aurores Boréales ». Quoi qu’il en soit, la situation semblait être préoccupante, du moins pour la meneuse, sinon pour le clan entier.

Cependant, et malgré tout sa bonne volonté, la guérisseuse ouvrit la gueule, s’apprêtant à répliquer qu’elle aurait souhaité pouvoir se remplir l’estomac avant de partir gambader en pleine nature. Elle referma la bouche, circonspecte. Sans doute valait-t-il mieux ne pas insister, et par ailleurs, la décision semblait déjà être prise.

Avant même qu’elle n’ait pu prononcer une parole, Aurore de Bruyère s’était détournée et avait annoncé le départ d’un mouvement souple de la queue. Un soupir au bord des lèvres, Sève d’Ajoncs se résigna et saisit délicatement le poisson -qu’elle aurait dévoré avec appétit ici et maintenant- entre ses crocs. Jouant un peu des mâchoires pour raffermir sa prise sur le corps gluant, elle s’avança à la suite de son amie, qui s’était déjà engouffrée dans les fourrés touffus.

La jeune femelle suivit son aînée au travers des buissons. Elle pouvait clairement sentir les vagues d’exaltation qui se dégageait de celle-ci. Comme elle aurait pu s’avancer, à peine les deux chattes émergées du feuillage, Aurore de Bruyère n’hésita que quelques instants avant d’imposer une cadence élevée.

Elle prit à foulées gracieuses le chemin qui menait tout droit vers les Marais, au grand damne de la guérisseuse qui, toujours son repas dans la bouche, se contenta d’un roulement des yeux et d’un grommèlement étouffé. Son expression de radouci et, légèrement amusée par le comportement empressé de la femelle dont elle était si coutumière, Sève d’Ajoncs se lança à sa suite.

Le trajet se déroula dans un silence confortable, seulement ponctué des quelques gazouillis qui leur parvenait au travers de la frondaison et du bruissement des feuilles dans la brise. Le temps était finalement très doux pour cette journée, donnant un accent agréable à cette promenade inattendue. Sève d’Ajoncs déambulait entre la végétation, sur les traces d’Aurore de Bruyère -qui avait finalement ralentit l’allure, sans doute par égard pour la guérisseuse à la patte folle et à la bouche pleine.

Elle profitait du fait d’être guidée pour contempler le paysage, levant le nez vers la cime des arbres et manquant plusieurs fois de laisser échapper son repas. Une forte odeur d’humus flottait dans l’air et envahissait les narines de la chatte, parvenant presque à surpasser celle du poisson. Les feuilles rougeoyantes, avec les rayons d’un soleil au zénith, projetaient des tâches chatoyantes sur le sol humide de la forêt, provoquant un jeu de lumière à couper le souffle. Le reflet semblait virevolter sur le pelage d’Aurore de Bruyère qui, pressée comme elle l’était, semblait n’y porter que peu d’attention.

Cela fait partie intégrante de son charme, j’imagine, pensa Nuage d’Ajoncs avec amusement.

Les deux camarades parvinrent finalement aux abords des Marais, la terre meuble des bois remplacée progressivement par un parterre détrempé et un peu collant aux pattes. La meneuse de l’Aube marqua finalement un arrêt, indiquant d’un mouvement de tête :

« - Nous pouvons nous étendre près de cet arbre là-bas. Comme ça tu pourras manger ton poisson en paix. »

L’arbre en question était un imposant aulne, à l’écorce intégralement recouverte dans sa partie basse de mousses verdoyantes. Elle s’installa, appuyée contre le tapis moelleux, le regard scrutant l’eaux stagnantes des marais. Affamée plus que de raison, Sève d’Ajoncs pris à peine le temps de s’installer qu’elle commença à dévorer sa proie avec enthousiasme. La chair était tendre et promettait d’apaiser rapidement sa faim. Elle était si prise dans sa tâche qu’elle manqua de ne pas entendre la question :

« - As-tu assez d’herbe à chat ? Veux-tu que je demande à Épopée des Etoiles d’organiser une patrouille pour en trouver ? Je me fais du souci pour le clan, j’espère que tous nos camarades passeront la mauvaise saison… ».

Sève d’Ajoncs prit le temps de prendre une dernière bouchée avant de porter son attention sur son interlocutrice. Sa question était légitime et pleine de bon sens. Elle prit le temps de passer quelques coups de langues sur ses moustaches avant de répondre :

« - Si ça n’importune pas, je pense qu’effectivement l’organisation d’une patrouille serait une bonne décision, la guérisseuse s’interrompit quelques instants, pensive, et l’herbe à chat n’est jamais une ressource vaine ou perdue. La perspective d’une épidémie de mal vert n’est jamais réjouissante, j’en ai conscience, mais elle n’en est cependant pas moins concevable. ».

Les réserves de plantes médicinales étaient conséquentes, considérant que cela faisait déjà quelques temps que la guérisseuse la constituait en prévision de la mauvaise saison, et en ayant à l’esprit la dureté des hivers précédents. Elle gardait particulièrement en mémoire les épidémies de mal vert qui avait sévit et les pénuries d’herbes à chats, remède par excellence.

« - Je ne pense pas trop m’avancer en déclarant que cette mauvaise saison ne sera sans doute pas plus clémente que les autres. ».

Sève d’Ajoncs se rembrunit quelque peu. Beaucoup diraient que la mort était indissociable de la vie, et qui plus est de la vie du guérisseur qui y était confronté plus que de raison, et pourtant beaucoup étaient ceux que l’heure du trépas terrifiait.

Voie de l’Univers avait pour habitude de me rabâcher qu’il était important que chaque chat rejoigne les Aurores Boréales, tout en me rabrouant sur le fait qu’il s’agissait d’une leçon importante de la vie, d’une étape importante de l’apprentissage d’un guérisseur, et compagnie, se souvînt-elle avec nostalgie.

Son mentor lui manquait, invraisemblablement. Sans doute était-ce l’atmosphère de cette belle journée, ou encore l’approche de la saison difficile, qui la replongeait dans la mélancolie et dans les souvenirs de son apprentissage. Elle secoua la tête, émergeant de sa rêverie :

« - Je pourrai te dire beaucoup de choses, notamment que le clan passera la prochaine saison sans encombre…, la guérisseuse plongea son regard dans celui d’Aurore de Bruyère, Mais ce serait promettre bien plus que ce je suis en mesure d’avancer. »

Elle avait parfaitement conscience du poids de ses paroles, mais elle n’avait pas le cœur à prononcer de belles paroles. La femelle se redressa, essayant de se montrer rassurante malgré les pensées qui assombrissaient le paysage :

« - Mais… Je peux cependant te prédire de faire de mon mieux… Pour… Enfin, pour tout ça. », elle hocha la tête, semblant chercher ses mots.
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   « - Si ça n’importune pas, je pense qu’effectivement l’organisation d’une patrouille serait une bonne décision, la guérisseuse s’interrompit quelques instants, pensive, et l’herbe à chat n’est jamais une ressource vaine ou perdue. La perspective d’une épidémie de mal vert n’est jamais réjouissante, j’en ai conscience, mais elle n’en est cependant pas moins concevable. ».

J'hochai la tête et me notai la réponse positive à la proposition de la patrouille. Voyant que mon amie était sur sa lancé, je ne voulais pas l'interrompre plus que de raison et la laissa s'exprimer librement.

« - Je ne pense pas trop m'avancer en déclarant que cette mauvaise saison ne sera sans doute pas plus clémente que les autres. ».

Elle avait raison. La bise fraîche qui s'installait un peu plus chaque matin sur les terres de l'Aube me faisait frissonner à chaque fois que je passais la truffe hors de ma tanière. Cela était devenu un petit rituel, je me demandais à chaque lever de soleil si la fleur que j'avais vue la veille serait fanée ou non et lorsque je constatais qu'elle avait péri, un léger sentiment de tristesse parcourrait mon corps, me rappelant que ce végétal tombé au sol pourrai bientôt être un de mes guerriers. Je regardai la femelle chocolat dans les yeux et celle-ci fit de même. Je ne connaissais que trop bien Sève d'Ajoncs pour savoir qu'elle pesait chacun de ses mots et qu'elle était honnête dans chacune de ses paroles.

« - Je pourrai te dire beaucoup de choses, notamment que le clan passera la prochaine saison sans encombre… Mais ce serait promettre bien plus que ce je suis en mesure d'avancer. Mais… Je peux cependant te prédire de faire de mon mieux… Pour… Enfin, pour tout ça. », elle hocha la tête, semblant chercher ses mots.

Ces paroles me firent frémir. La vision de mes camarades en train d'agoniser dans l'antre de Sève d'Ajonc m'était insupportable. Combien de nos camarades allaient survivre à la mauvaise saison ? Seule le clan des Aurores Boréales le sait… Mais je savais que quoi qu'il en coûte, ma guérisseuse et complice d'enfance serait à mes côtés. J'enfouis mon museau dans sa fourrure me voulant rassurante :

« - Stupide boule de poil ! Je sais que tu feras de ton mieux, je n'en doute pas et Voix de l'Univers non plus j'en suis sûr. Il n'aurait pas choisi une apprentie comme toi s'il n'avait pas confiance en tes capacités. »

Je scrutai les marais. Une légère brume flottait au-dessus des nénuphars et des rares crapauds encore présent en cette fin de saison des feuilles mortes. L'air, qui d'habitude était humide à cette période de l'année à cet endroit du territoire était plutôt sec pour un lieu tel que les marécages. Je me rappelai les paroles de ma compère ; elle avait raison, cette saison des neiges sera plus dur que la précédente.

Je me souvenais de la neige et du gel sur les ruisseaux. Du gèle sur les branches des arbres nus et démunies de leur fourrure orangée tombée au sol. Des guerriers faméliques qui arpentaient le territoire à la recherche de ne serait-ce qu'une sardine pour sustenter les anciens. Si ce n'était pas la famine, c'était la maladie qui avait emporté nos guerriers, apprentis, chatons, reines et anciens. Je secouai la tête, comme pour chasser ces images sombres de mon esprit :

« - Concernant la mauvaise saison, je partage les mêmes craintes que toi. Je pense que lorsque le gèle arrivera, je ne t'enverrai plus d'apprenti-guerrier pour leur formation d'une semaine aux premiers soins. Je ne veux pas te déranger et d'autant plus que tu as Nuage de Temps à tes côtés maintenant. Je recommencerai à te confier des novices lors de la saison des feuilles nouvelles si cela te convient. »

Je marquai une pause, me passai un coup de langue sur l'oreille et continuai :

« - Je pensai discuter avec Épopée des Etoiles concernant les préparations à la mauvaise saison. Renforcer la barrière qui entoure le camp, commencer les réserves de gibier comme celle des remèdes etc… Mais je voulais savoir si tu avais des suggestions, des idées concernant la vie actuelle du clan. J'ai pris des mesures, des mesures qui, je sais ne plaise pas à tout le monde. C'est pour cela que je voulais te parler à l'écart. »



   
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Dim 17 Nov - 20:40
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« - Stupide boule de poil ! Je sais que tu feras de ton mieux, je n'en doute pas et Voix de l'Univers non plus j'en suis sûr. Il n'aurait pas choisi une apprentie comme toi s'il n'avait pas confiance en tes capacités. »

Sève d’Ajoncs se retînt de lever les yeux au ciel à la remarque d’Aurore de Bruyère, les épaules secoués d’un rire franc, toutefois teinté d’un soupçon de gêne au compliment. Consciente de ses aptitudes et de ses connaissances, elle gardait malgré tout à l’esprit la chance qui l’avait placé sous l’aile de Voie de l’Univers. Son apprentissage n’ayant pas été un fleuve tranquille, elle en gardait cependant souvenirs tout autant vivaces que rassurants, mêlé de l’odeur des herbes médicinales et de l’omniprésence de son mentor.

« - Tu as conscience que je pourrais me vexer pour moins que cela, n’est-ce pas ? », plaisanta-t-elle en s’appuyant légèrement de l’épaule sur son aînée, la bousculant un peu.

Le silence s’installa entre les deux compères, confortable et familier. Sève d’Ajoncs en profita pour déguster les dernières bouchées de son repas. Les marais résonnaient de quelques rares coassements, les locuteurs dissimulés derrière la brume qui recouvrait l’étendue marécageuse. La surface placide ne représentait rien le foisonnement de faune et de flore ensommeillée aux fonds des eaux troubles, qui ne s’éveillerait qu’à la nouvelle saison.

L’odeur de la boue, signe des dernières pluies qui avaient détrempé le terrain, flottait dans l’air et se mélangeait à celle de l’humus, le tout légèrement relevé par la senteur particulière et désagréable de la vase. Les buissons, auparavant en retrait du bord, voyaient maintenant leurs racines immergées dans les eaux brunes, témoin indiscutable d’une montée autant inhabituelle que préoccupante. Il n’était pas difficile d’imaginer que d’autre étendue souffrait le même phénomène, notamment l’Etang aux Etoiles, jouxtant le camp de l’Aube.

La guérisseuse fronça légèrement le nez, l’éventualité d’une inondation frôlant ses pensées. Aurore de Bruyère reprit alors la parole, redirigeant son attention :

« - Concernant la mauvaise saison, je partage les mêmes craintes que toi. Je pense que lorsque le gèle arrivera, je ne t'enverrai plus d'apprenti-guerrier pour leur formation d'une semaine aux premiers soins. Je ne veux pas te déranger et d'autant plus que tu as Nuage de Temps à tes côtés maintenant. Je recommencerai à te confier des novices lors de la saison des feuilles nouvelles si cela te convient. »

Sève d’Ajoncs hocha la tête, marquant son assentiment, un sourire aux lèvres à la pensée du récent baptême du nouvel apprenti-guérisseur du Clan. Elle était reconnaissante que les circonstances aient placé un apprenti aussi prometteur et volontaire à ses côtés. Comprenant les raisons qui avait poussé sa cheffe à lui confier régulièrement quelques apprentis pour un apprentissage rudimentaire, elle était cependant soulagée de pouvoir se concentrer sur la formation de Nuage du Temps, maintenant une priorité.

L’aînée poursuivit :

« - Je pensai discuter avec Épopée des Etoiles concernant les préparations à la mauvaise saison. Renforcer la barrière qui entoure le camp, commencer les réserves de gibier comme celle des remèdes etc… Mais je voulais savoir si tu avais des suggestions, des idées concernant la vie actuelle du clan. J'ai pris des mesures, des mesures qui, je sais ne plaise pas à tout le monde. C'est pour cela que je voulais te parler à l'écart. »

La décision de quitter le camp et de s’éloigner des autres ne paraissait soudainement plus aussi insensée et dénouée de sens. Sève d’Ajoncs avait parfaitement conscience des réticences de certains membres à l’encontre de certaines décisions d’Aurore de Bruyère, mais elle ne les avait jusqu’alors considérées que comme de simples contestations indissociables de tout changement. Et que sans doute tous les dirigeants avaient dû affronter à leur tour.

« - Je comprends. Je ne sais si je suis la mieux placée pour t’apporter une aide sur ce sujet, mais je ferais ce que je peux, répondit-elle en se levant, Cependant, serais-tu d’humeur à en discuter en marchant ? J’aimerai profiter de cette promenade impromptue pour ramener quelques plantes qui auraient été épargnée par le froid ».

Elle s’étira, vigilante à sa patte arrière, puis s’ébroua pour s’apporter un peu de chaleur.

« - Pour ce qui est des remèdes, la récolte est bien avancée, d’autant plus que Nuage du Temps m’apporte maintenant son aide. D’autant plus si tu organise cette fameuse patrouille. La réserve de gibier est pour le moment encore suffisamment fournie, je ne sais pour combien de temps encore ».

Elle en profita pour s’avancer un peu plus vers le bord de l’eau, scrutant à travers le brouillard la présence éventuelle de quelques plantes. Plissant les yeux, elle crût apercevoir entre les roseaux, quelques plants d’intérêt.

On dirait… De l’acore odorant. Utile pour les infections.

Sève d’Ajoncs pu presque entendre la voix de Voie de l’Univers. Elle se dirigea à pas prudent vers son objectif, veillant à ne pas glisser malencontreusement, non sans vérifier qu’Aurore de Bruyère ne l’avait pas perdue de vue. Tout en continuant à voix haute :

« - Une idée m’a traversé l’esprit, cependant. Peu réjouissante, certes, mais il faut se préparer à toutes les éventualités… Le territoire de l’Aube est humide, la terre est déjà gorgée de pluies et le niveau des étendues d’eau ne cesse de monter ces derniers temps. Ce doit être le cas de l’étang près du camp, poursuivit-elle tout en se glissant entre les herbes, nous pourrions risquer une inondation, au train où vont les choses. »

Sève d’Ajoncs s’inquiétait sans doute de trop, mais ne pouvait chasser cette pensée. Et beaucoup d’autres envahissaient son esprit.

« - Il y a aussi ces rumeurs, sur des pièges que certains guerriers auraient trouvés lors de patrouille… Ils sont de plus en plus nombreux. ».

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